Histoire et patrimoine

CAPSULE D'HISTOIRE   

ORIGINES DU NOM  «LA MACAZA» ???

Les écrits divergent et attribuent plusieurs variantes à la signification du nom de «La Macaza» voyons pourquoi ?

Selon des ouï-dire on a affirmé que le nom était d’origine espagnole et/ou italienne, signifiant « ma maison ».

L’historien Richard Lagrange écrit avec des faits historiques à l’appui que le nom est d’origine algonquine, tout comme Nominingue, Lac Saguay, Kiamika. Notre territoire Macazien faisait partie de «La petite nation» des algonquins ou weskarinis jusqu’à leur anéantissement par les iroquois vers 1651 à Nominingue.

Selon Jean-Paul Bélanger le nom pourrait signifier «le batailleur» un amérindien qui campait au Lac Macaza. Dans le carnet de voyage d’Isidore Martin, fidèle compagnon de voyage du curé Labelle, il est écrit qu’ils ont remonté la rivière «Maaksse» ce qui signifierait la rencontre de trois cours d’eau, à savoir le ruisseau Chaud (Cholst), le ruisseau Froid et la rivière Macaza selon madame Freeman et d’après l’Abbé Élie J. Auclaire la rivière portait le nom de «la Macassé».

Les ruisseaux «Chaud» et «Froid» ont pu être nommés par les coureurs des bois, arpenteurs ou les travailleurs forestiers. Les amérindiens avaient depuis belle lurette désigné les cours d’eau bien avant les blancs. Ainsi, en l’absence d’un guide amérindien, on nommait spontanément les lieux et cours d’eau d’un nom français ou anglais au fil de l’imagination et de l’inattendu du moment présent.

Jean-Paul Bélanger évoque les variantes du nom comme : «Macassa, Macasa, Macasey». On pourrait aussi dire que Makaza, Mocaza, réservoir Baskatong, rivière Matawin, réservoir Cabonga, Temiscamingue, Maniwaki, lac Mazana et club Sakaigan sont autant d’exemples de toponymes algonquins.  Le nom Macaza fut aussi utilisé en 1864 par l’arpenteur Duncan Sinclair sur son plan de la rivière rouge, comme étant le toponyme connu à cette époque des indiens qui lui servaient de guide.

Chacun de nous doit donc être «Toujours prêt—Monjak ecowi» à défendre passionnément la version qui lui convient au temps présent.

Benoit Thibeault & Christine Macias

Sources d’inspiration : Richard Lagrange—Une histoire de l’Annonciation et du canton Marchand. L’Abbé Elie J. Auclair, Le curé Labelle, sa vie et son œuvre.

Jean-Paul Bélanger, Aperçu d’histoire de la colonie juive. Naomi Pascal Freeman ’’The Jews of La Macaza’’.

 


HISTORIQUE DE L'OCTROI DES LOTS AUX COLONS   

RECUEIL DE L’OCCUPATION DU TERRITOIRE

Nous avons compilé l’occupation des lots en remontant à la naissance du village depuis 1886, en puisant dans les manuscrits de «L’aperçu d’histoire de La Macaza et de la colonie juive de La Macaza» de Jean-Paul Bélanger et de Naomi Pascal Freeman. Nous avons ensuite colligé les données avec le registre scolaire de 1897 à 1929 des rôles de taxation préservés par notre municipalité.

L’information est présentée en trois volets : d'abord en ordre alphabétique de noms de famille, en ordre d’années chronologiques d'occupation et en ordre de rangs répartis sur les trois cantons de notre territoire à savoir Nantel, Lynch et Marchand. Nous souhaitons que vous puissiez découvrir vos ancêtres les plus lointains et que ce registre serve à compléter vos arbres généalogiques en voyageant dans le temps passé.

Ce recueil cadastral recense la période la plus ancienne de notre occupation du sol. Il permet de découvrir l’arrivée des Canadiens-français dans la foulée de la conquête du nord ardemment prônée par l’illustre curé Labelle. Vinrent ensuite de nombreuses familles migrantes d’origines européennes qui fuyaient les persécutions et les guerres sur le vieux continent pour venir former une mosaïque multiculturelle ici en terre de liberté. Nous avons jugé utile d’inclure en rubrique les recensements fédéraux du canton Marchand de 1905 et de 1911.

Vous pouvez consulter le registre que nous rendons public à la Maison de la culture de La Macaza au 67 rue des Pionniers. Prenez note de votre numéro de lot indiqué sur votre titre de propriété ou votre certificat de localisation. Il nous fera plaisir de vous aider à découvrir les premiers occupants du sol avant nous.

Heures d'ouverture : mercredi-jeudi-vendredi de 13:00 à 17:00, samedi et dimanche de midi à 17:00,

                                     Exceptions: ouvert les lundis 25 juin, 2 juillet et 3 septembre de midi à 17:00

Vous pouvez aussi communiquer avec Benoit Thibeault & Christine Macias ,bénévoles Culture et Patrimoine soit par courriel à l’adresse benoitthibeault@hotmail.com ou au 819-275-3929.

Photo : Léon Jastrzembski et son fidèle compagnon «Silver»

 
 

 


CAPSULE D'HISTOIRE

 

«EMPARONS-NOUS DU SOL !»

 Le curé Francois-Xavier-Antoine Labelle a-t 'il mis les pieds à La Macaza ?

La réponse est OUI selon un article publié le 7 mars 1908 dans La Presse par le journaliste, politicien,  avocat, auteur, Guillaume -Alphonse-Ferdinand Nantel - (1852-1909) et qui relate les voyages du curé Labelle jusqu'en 1890.
 
Voici l'anecdote : «C'est dans le ruisseau Chaud que le curé Labelle faillit périr par la chute d'un pont à moitié fait qui céda sous les pieds des chevaux, laissant aller à l'eau chevaux, voiture et notre apôtre du Nord ; Il flottait à merveille, à l'eau comme en tout, dit la chronique, et en fut quitte pour un bain qu'il n'avait nullement prévu pour les cours de son exploration»
Cette photo démontre la précarité des ponts de l'époque.
(Collection de la bibliothèque de La Macaza)
 
Le curé Labelle a aussi mis les pieds sur la «Ferme du Milieu» en 1878. Elle était située sur le chemin Francisco entre La Macaza et l'Annonciation, sur le bord de la Rivière-Rouge.
(Source : Richard Lagrange, historien)
 
La Macaza était une «mission» destinée à y bâtir un village et fonder une paroisse selon le rêve d'Antoine Labelle.
Des déclarations orageuses du curé-explorateur concernant les difficultés d'implantation des colons à La Macaza seront publiées suite à la consultation du fond d'archives d'Isidore Martin, fidèle ami du curé et compagnon de voyage.
 
Benoit Thibeault  -  Culture et Patrimoine
Sources :Thérèse Gobeil et Jacques Larivière, recherchistes de Nominingue, Jean J. Laurendeau, Les Laurentides en 1907, Guillaume-Alphonse-Ferdinand Nantel, La Presse 1908, Gilles Guénette S.H.G.H.L., Ronald McGregor S.H.R.R.
 

 

VIDÉO DE LA MACAZA D'HIER À AUJOURD'HUI!!

https://www.youtube.com/watch?v=PjAhI5WbIZ8&feature=player_detailpage


 

 

Un peu d'histoire

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